Introduction

Le titre de notre article, qui permet d’associer le terme d’archives à l’intitulé du recueil publié en 1970 par Gabrielle Roy ([1970] 2011),1 désigne à la fois notre corpus et notre matériau d’étude, les archives de La Rivière sans repos, mais il permet également d’évoquer la portée et la nature du travail qu’exige toute étude génétique, en particulier lorsque celle-ci conduit à une édition électronique dont les nombreux enjeux et les défis spécifiques soulèvent diverses difficultés. Le recueil La Rivière sans repos s’ouvre sur trois « Nouvelles Esquimaudes », « Les Satellites », « Le téléphone », et « Le Fauteuil roulant », suivies du court roman « La Rivière sans repos », d’abord intitulé « Le roman d’Elsa », qui donnera son titre au livre. Les archives du recueil (Ricard 1991), conservées dans le fonds Gabrielle Roy,2 comportent, outre les cahiers dans lesquels l’écrivaine rédige le manuscrit (à l’encre bleue), des dactylogrammes, complets ou non, issus de la frappe des cahiers exécutée par sa secrétaire, ainsi que plusieurs jeux d’épreuves du recueil, parfois partiels, mais dont plusieurs comportent des corrections manuscrites. À cet ensemble s’ajoutent plusieurs dactylogrammes relatifs à la traduction du recueil réalisée par Joyce Marshall(à ce sujet, voir les travaux de Jane Everett), dont plusieurs ont été corrigés et annotés par G. Roy.

« Voyage en Ungava »

La genèse du recueil est pour ainsi dire antérieure à la rédaction des quatre textes qui tirent leur origine d’un voyage à Fort-Chimo, dans la baie d’Ungava(le reportage rend compte des «conditions de vie des Esquimaux» [Roy 2000, 153]), que Gabrielle Roy a effectué en juillet 1961 à l’invitation d’un ami géologue; à la suite de ce séjour, elle a consigné ses réflexions dans un cahier intitulé « Voyage en Ungava », qui n’a pas été conservé, mais dont les archives contiennent cependant deux dactylographies corrigées qui totalisent 32 feuillets.3

À partir de l’été 1940 et jusqu’en novembre 1945, Gabrielle Roy a réalisé et publié une série de reportages ainsi que des nouvelles dans le Bulletin des agriculteurs; dans ces articles, qui visent à informer le lecteur et qui reposent sur des enquêtes faites sur le terrain, elle adopte une « écriture de type littéraire, où le plus grand soin est accordé à l’invention verbale, à l’image, à la composition » (Ricard [1996] 2000, 219; 407).4 Le voyage en Ungava sera l’occasion de renouer avec le genre du reportage, mais Gabrielle Roy renoncera à une éventuelle publication (Ricard [1996] 2000, 407).

Six années séparent la tenue du « journal » de voyage et l’écriture des nouvelles. En effet, c’est au cours de l’été 1967, alors qu’elle réside, comme tous les étés, à son chalet de Petite-Rivière-Saint-François, que Gabrielle Roy entreprend la rédaction des textes qu’elle rassemblera dans La Rivière sans repos. Il existe donc de nombreuses similitudes entre le contenu du journal et les thèmes ou les lieux évoqués dans les nouvelles qui ont toutes la baie d’Ungava pour cadre; il en va par exemple ainsi de la dichotomie entre la tradition inuit et la modernité occidentale, qui y occupe une place prépondérante. « Voyage en Ungava » n’est cependant ni un avant-texte proprement dit, ni une sorte d’aide-mémoire pour les « Nouvelles Esquimaudes »; Gabrielle Roy précise en effet: « Je m’efforçais d’oublier les quelques détails de ce texte qui pouvaient encore me rester à l’esprit. Je voulais être attentive à la puissance de mon Fort-Chimo actuel, et non à l’ancien du reportage » (Gagné 1976).

Les matériaux accumulés dans le journal de voyage constituent en revanche la source proprement dite d’un travail de fictionnalisation qui alimentera la rédaction des nouvelles: « Réinvestis et transformés par l’imagination », les éléments tirés du journal forment en effet « le décor et la trame » (Ricard [1996] 2000, 407) des quatre textes du recueil (par exemple, quatre passages de ce journal de voyage ont été repris dans « Les satellites »). La réécriture d’un court passage que Gabrielle Roy insèrera dans «les Satellites» permet d’illustrer ce phénomène: purement descriptif, le texte du journal, qui évoque le comportement des femmes qui font un séjour à l’hôpital, conduit au récit d’un moment plutôt intime mettant en scène le personnage de Deborah. L’ancrage autobiographique du journal relatant l’expérience partagée par Gabrielle Roy ainsi que le caractère plus linéaire propre au reportage s’effacent au profit du récit.

On m’a raconté qu’à l’hôpital de Roberval où on les envoie se faire soigner, les patients esquimaux font une si extraordinaire consommation de savon que les sœurs n’en reviennent pas. Lorsque capables de se lever, les femmes sont constamment à la salle de bains à se laver les cheveux, jusqu’à deux fois par jour. (Roy [1970] 2011, 110)

Heureusement il lui restait encore deux excellentes distractions pour l’aider à passer le temps. D’abord la douche! Dès qu’elle eut découvert cette source, apparemment intarissable, d’eau chaude et de savon, ce fut chez elle comme une passion […] Pendant près d’une demi-heure à la fois, Deborah, sans remarquer que l’on venait quelquefois essayer de tourner la poignée de la porte, savonnait puis rinçait ses magnifiques cheveux sombres drapés sur elle jusqu’à ses hanches comme un châle. De retour dans son lit, elle les brossait et les brossait avec l’idée, peut-être, de les faire reluire […] Après quoi, elle retournait laver encore ses cheveux. (Roy [1970] 2011, 32–33)

Genèse des « Nouvelles esquimaudes »

L’analyse des documents conservés dans le fonds Gabrielle-Roy a d’abord reposé sur un important travail, aussi minutieux que rigoureux, qui avait pour but d’établir un inventaire précis, puis de procéder au classement chronologique de l’ensemble des pièces afin de constituer le dossier génétique de chacun des textes du recueil. Bien que les deux premières nouvelles esquimaudes aient été rédigées à l’été 19675, elles n’ont été retravaillées que plusieurs mois plus tard, de janvier à février 1968, lors d’un séjour en Floride; Gabrielle Roy les regroupera ensuite, selon l’ordre de leur rédaction, vraisemblablement en vue d’un recueil.

Exclusion faite des nombreux jeux d’épreuves, les dossiers génétiques des trois nouvelles, qui totalisent 450 feuillets, dont aucun n’est daté, rassemblent vingt états, complets ou partiels. Les cinq états manuscrits ont été rédigés dans des cahiers à spirale;6 ils comprennent un grand nombre de variantes d’écriture résultant de corrections faites au fil de la plume, mais également des variantes de lecture, consignées dans l’après-coup, directement dans les interlignes et dans les marges (Figures 1 et 2). Pour les corrections de grande ampleur, Gabrielle Roy peut procéder par substitutions et collages; si l’écrivaine biffe un passage entier du cahier, alors elle le réécrit sur un feuillet mobile qu’elle colle ensuite par-dessus le texte corrigé. À plusieurs reprises, le collage n’est que partiel; le feuillet peut alors être soulevé, révélant ainsi la rédaction antérieure que l’écrivaine peut donc comparer au texte réécrit.

Figure 1
Figure 1

« Les satellites », classement des états rédactionnels.

Figure 2
Figure 2

« Les Satellites », collage dans le cahier manuscrit.

Les traces laissées sur les dactylogrammes par le travail de réécriture sont souvent nombreuses, du moins au début du processus, et elles révèlent une pratique récurrente dans la méthode utilisée de Gabrielle Roy: quand un cahier est confié à sa secrétaire pour qu’elle le dactylographie et qu’elle en effectue une mise au net, celle-ci lui remet ensuite deux copies du texte: un original et un double au carbone. Après une relecture minutieuse, Gabrielle Roy effectue des corrections supplémentaires, puis elle remet le dactylogramme annoté à sa secrétaire qui en fait alors une nouvelle frappe qui inclura toutes les corrections notées par l’écrivaine; à cette étape, elle remet encore une fois deux copies du texte à Gabrielle Roy. Ce procédé se répètera jusqu’à ce que l’écrivaine soit satisfaite du résultat obtenu; cependant, après un certain temps, le nombre de corrections allant en diminuant, l’écrivaine ne fera dactylographier que les pages qu’elle a corrigées afin de pouvoir substituer les nouvelles pages aux anciennes dans la copie du texte qu’elle a conservée. De la même manière, quand le nombre de corrections consigné sur un feuillet est trop élevé et que le texte frôle l’illisibilité, Gabrielle Roy y inscrit la mention « refaire » (en haut, à droite du feuillet); elle remet ensuite ce seul feuillet à sa secrétaire, pour qu’elle en effectue une autre mise au net. Pour ces feuillets isolés, la secrétaire remet également un original et un double au carbone à l’écrivaine. Si un passage du texte est repris plusieurs fois, Gabrielle Roy n’hésitera pas à le faire taper aussi souvent que nécessaire. Il en va ainsi pour l’état 5 des « Satellites » (B48C1, Figure 3), pourtant incomplet, mais dont au moins huit feuillets ont été retapés à deux ou trois reprises; l’incipit a par ailleurs été repris quatre fois. La multiplication des doubles au carbone, dont le repérage n’était pas toujours aisé et dont le classement a souvent dû être rétabli, a soulevé certaines difficultés, notamment pour établir la chronologie de rédaction des feuillets, mais également pour leur transcription qui devait rendre compte du phénomène tout en restituant sa lisibilité au texte.

Figure 3
Figure 3

« Les Satellites », état 5.

L’étude des dossiers génétiques des nouvelles esquimaudes a permis d’identifier un phénomène génétique particulièrement intéressant et qui est sans doute étroitement lié à l’utilisation des doubles au carbone grâce auxquels Gabrielle Roy peut conserver la mémoire de son travail; ainsi, pour un passage donné, elle effectue d’abord des corrections sur l’original, puis elle les reporte sur le double au carbone, sans s’interdire, parfois, de faire de nouvelles retouches directement sur le double au carbone. L’analyse minutieuse des divers états conservés révèle que la réécriture des textes peut reposer sur deux processus complémentaires. Quand l’écrivaine fait des corrections en passant d’un état à l’autre et en suivant le fil du récit, elle effectue ce qu’on peut appeler une réécriture horizontale. En revanche, quand, au sein d’un même état, l’auteure s’attarde à un passage particulier qu’elle réécrit plusieurs fois, éliminant à chaque reprise la rédaction précédente, on parle alors de réécriture verticale7. Ici encore, elle peut utiliser la méthode du collage pour corriger (une ou plusieurs fois) de longs passages.

Enjeux de l’édition électronique

L’analyse génétique a donné lieu à la transcription des pièces selon un système d’encodage XML dont le but ultime vise à diffuser, exception faite des épreuves corrigées, l’ensemble du dossier de La Rivière sans repos sur le site HyperRoy (Figures 4, 5 et 6). L’édition électronique des documents génétiques des Nouvelles esquimaudes permettra, outre un relevé complet des variantes, d’accompagner les documents « d’un appareil critique beaucoup plus volumineux » que dans le cadre d’un « livre traditionnel » (Marcotte 2009, 123).

Figure 4
Figure 4

« Les Satellites », fac-similé.

Figure 5
Figure 5

« Les Satellites », encodage XML.

Figure 6
Figure 6

« Les Satellites », transcription diplomatique.

L’encodage permet d’emmagasiner une grande quantité d’informations. Les premières balises, celles de l’en-tête, servent à encoder les noms de l’auteur (<publicationStmt>) et des transcripteurs (<sourceDesc>) ainsi qu’à indiquer s’il s’agit d’un manuscrit ou d’un dactylogramme (<textype>). L’ouverture d’une balise appelle la plupart du temps sa fermeture.8 Ainsi, le début d’un paragraphe est toujours signalé par la balise <p> et sa fin par la balise </p>, sans quoi il y aura une erreur lors de l’affichage. Dans l’exemple ci-dessus, l’incipit de la nouvelle est très travaillé, ce qui se traduit par un balisage complexe, qui permet une transcription détaillé et précise du phénomène. Dans ce travail de réécriture, les balises les plus fréquentes sont <add>, qui indique les ajouts, et <del> (pour <<delete>>), qui signale les suppressions d’éléments textuels.

Plusieurs compléments d’information peuvent être ajoutés à l’intérieur même de ces balises de base afin de préciser la transcription. Ainsi, la balise <add place="margin-top" rend="pencil"> signale l’ajout: « Dans la nuit d’été à peine sombre de l’Arctique, au bord d’un petit lac de l’immense pays nu, brillait »; la balise permet également d’indiquer que ce fragment textuel a été ajouté dans la marge, en haut du feuillet (place="margin-top")9 et qu’il a été écrit au crayon à papier (rend="pencil"). De même, <del type="legible" rend="overstrike">, qui précède l’ajout marginal, permet de préciser que le texte auquel il se substitue a été raturé (rend="overstrike"), mais qu’il est toujours lisible (type="legible").

La précision du langage XML permet donc de situer les ajouts et les suppressions dans l’espace de la page et d’indiquer si ces derniers ont été faits au crayon10 à papier ou à l’encre (la balise (rend="otherbluepen") permet de préciser la sorte11 d’encre utilisée). Le transcripteur peut également, grâce aux balises, indiquer les éléments supprimés, les mots ou les passages illisibles ou encore ceux dont la lecture est incertaine, les mots soulignés, encadrés, etc. Il est également possible d’encoder par exemple des noms de lieux (par exemple, <placeName xml:id="Arctique">), de personnes ou de personnages, des titres d’œuvres ou encore des thèmes ou sujets récurrents dans les textes.

Si le langage XML permet une transcription très détaillée des phénomènes scripturaux présents dans les manuscrits et dactylogrammes, en revanche certains éléments échappent à l’encodage qui ne permet pas de représenter graphiquement l’espace de la marge; les éléments qui s’y trouvent sont donc encadrés. Quant aux croix de Saint-André, elles sont représentées par une barre verticale située à gauche ou à droite du passage raturé.

Au-delà de l’encodage de certains phénomènes scripturaux complexes présente également des difficultés particulières; il en va ainsi des réécritures verticales dont la succession et la chronologie échappent en partie au balisage. Il est en effet difficile de rendre compte à la fois de la succession des feuillets au cours de la genèse d’un texte et des différentes réécritures ponctuelles dont un passage peut faire l’objet. Dès lors, dans l’état actuel des choses, deux choix s’offrent au transcripteur: (1) respecter la dynamique de succession et par conséquent choisir une seule des multiples rédactions dont un même feuillet a fait l’objet, c’est-à-dire l’état final ou encore celui qui présente les phénomènes génétiques les plus intéressants. Les autres feuillets feront l’objet d’une note de bas de page où seront présentées les variantes; (1) présenter toutes les rédactions d’un même feuillet, brisant ainsi la linéarité de l’état auquel il appartient; cette solution rend cependant la comparaison avec les autres états plus difficile.

La nouvelle « Le Fauteuil roulant » constitue un cas particulier, car elle a été écrite alors que Gabrielle Roy était en Floride et qu’elle ne pouvait confier les mises au net à sa secrétaire; aucune dactylographie des manuscrits n’a donc été effectuée. En revanche, trois états manuscrits (Figure 7), qui sont autant de réécritures, ont été conservés. L’encodage de ces trois états comporte donc un grand nombre de difficultés, notamment lorsqu’il s’agit de baliser les nombreuses variantes dont la portée et l’étendue sont très importantes.

Figure 7
Figure 7

« Le Fauteuil roulant », manuscrit.

Patience et longueur de temps…

Nombreux sont encore les défis qu’il faudra relever pour aboutir à une édition satisfaisante des nouvelles esquimaudes dont les dossiers génétiques soulèvent des problèmes d’identification et de classement, en raison notamment de la présence de nombreux doubles au carbone (complets ou non, disloqués ou non), dont il fallait comprendre le rôle qu’ils ont joué au sein de l’écriture et, surtout, de la réécriture des textes. En l’absence de repères chronologiques, c’est également la compréhension des différents mouvements qui traversent la genèse du recueil qu’il fallait parvenir à identifier. Le langage XML met certes à la disposition du chercheur et du transcripteur des outils variés et raffinés pour rendre compte des phénomènes scripturaux qui traversent un dossier génétique, mais il reste que chaque corpus soulève des difficultés particulières qui demandent que se développe encore davantage la panoplie de ses outils.

Notes

  1. La Rivière sans repos a fait l’objet de 2 éditions revues par Gabrielle Roy. C’est l’Édition du Centenaire qui sert ici de texte de référence. Les travaux présentés s’inscrivent dans le cadre du projet HyperRoy (CRSH 2012–2016). [^]
  2. Bibliothèque et Archives Canada, 1982–11/1986–11, boîtes 47–52. Publié sous la responsabilité de François Ricard (1991), l’inventaire décrit le contenu de chacune des chemises conservées dans ces six boîtes (36–38). [^]
  3. Fonds Gabrielle Roy (B69-C12-13). Des extraits de ce cahier, qui ont été publiés par Marc Gagné (1976), sont accompagnés d’une entrevue avec Gabrielle Roy: « La Rivière sans repos de Gabrielle Roy ». Le texte intégral a paru dans Le Pays de Bonheur d’occasion (Roy 2000, 101–128). [^]
  4. Gabrielle Roy parcourra différentes régions du Québec et se rendra par exemple sur la Côte Nord et en Abitibi; elle effectuera également un voyage dans l’ouest canadien. [^]
  5. Selon François Ricard, les nouvelles ont plutôt été rédigées en 1968. Or les cahiers semblent plutôt suggérer 1967. [^]
  6. « Les satellites »: 1 état dans 2 cahiers; « Le téléphone »: 1 état dans 1 cahier; « Le fauteuil roulant », 3 états dans 2 cahiers. Pour le seul « Roman d’Elsa »: 7 cahiers. [^]
  7. Pour supprimer un passage déjà réécrit mais qui sera repris, Gabrielle Roy utilise une croix de Saint-André. Voir Figure 7: « Le fauteuil roulant ». [^]
  8. Il existe quelques exceptions; en effet, certaines balises n’ont pas besoin d’être fermées, comme la balise <lb/> qui indique un passage à la ligne suivante. [^]
  9. Ce contenu varie en fonction de l’endroit, si le texte avait été ajouté entre deux lignes, “margin top” aurait alors été remplacé par “interlinear”. [^]
  10. La transcription XML a été réalisée par Maude Courtemanche et Nathanaël Pono, membres du groupe de recherche HyperRoy à l’Université du Québec à Montréal. [^]
  11. Les renseignements contenus jusqu’à là sont l’en-tête du fichier. Aussi, ils ne sont pas visibles dans le texte qui découle du balisage. [^]

Remerciements

Nous tenons à remercier Catherine Paul pour sa collaboration aux travaux de recherche et aux transcriptions des manuscrits.

Déclaration de conflit d’intérêts

Les auteurs déclarent l’absence d’un conflit d’intérêts.

Contributions des auteurs

Conceptualisation: jm, np;

Méthodologie: jm, np;

Enquête: jm, np;

Rédaction – Préparation du brouillon d’origine: jm, np;

Rédaction – Passage en revue et Edition: jm, np;

Supervision: jm;

Direction de projet: jm

Références

Gagné, Marc. 1976. “La Rivière sans repos de Gabrielle Roy.” Dans Revue de l’Université d’Ottawa, janvier–mars, 83–107, avril–juin, 180–99, juillet–septembre, 364–90.

Marcotte, Sophie. 2009. “L’édition électronique de La détresse et l’enchantement de Gabrielle Roy.” Tangence 91: 113–36.

Ricard, François, éditeur. 1991. Inventaire des archives personnelles de Gabrielle Roy conservées à la Bibliothèque nationale du Canada. Montréal: Éditions du Boréal.

Ricard, François, éditeur. (1996) 2000. Gabrielle Roy. Une vie. Montréal: Éditions du Boréal, coll. “Boréal Compact.”

Roy, Gabrielle. (1970) 2011. La Rivière sans repos. Montréal: Éditions du Boréal.

Roy, Gabrielle. 2000. Le Pays de Bonheur d’occasion et autres récits autobiographiques épars et inédits. Rédigé par François Ricard, Sophie Marcotte et Jane Everett. Montréal: Éditions du Boréal, coll. “Cahiers Gabrielle Roy.”